W pour… waterproof. Oui, il est bien de rappeler le nom dès le début. Puis parler de wasabi, ça n'aurait pas de sens.
A pour… accessible à tous. Depuis sa création, le festival met l'accent sur la diversité, comme celle des corps. Qu'il soit handicapé ou valide, d'un danseur ou d'un spectateur, chaque corps trouve sa place. Sur scène, trois spectacles dévoilent des anatomies fragilisées par le handicap mais dansant. Du côté des spectateurs, de nombreux dispositifs sont mis en place. «Les personnes malvoyantes peuvent assister à des spectacles où le son est important. Pour les personnes malentendantes, des gilets vibrants et des boucles magnétiques sont à disposition», explique Odile Baudoux, secrétaire générale et co-programmatrice du festival. À noter que des Facile à lire et à comprendre sont disponibles sur le site internet.
T pour… ticket. C'est ce dont il faut se munir pour voir les spectacles. Pour accéder à des tarifs réduits, un pass coûtant 10 euros est disponible. Que les futurs visiteurs se rassurent, 17 événements sont accesibles gratuitement. Découvrir l'art de la danse sans se ruiner, c'est possible.
E pour… éclectique. Spectacles, expositions, projections de film ou ateliers : difficile de ne pas trouver son bonheur. «L'idée était de se réunir entre structures différentes et de permettre d'entrer dans la danse par des biais très divers mais complémentaires», déclare Odile Baudoux.
R pour… représentations. 97 rendez-vous en deux semaines, dont 27 représentations avec 28 chorégraphes. Un marathon de la danse !
P pour… public. Un festival sans public, ça ne serait pas un festival. L'année dernière, 16 000 personnes ont eu la curiorisé d'assister à un événement. Pour cette nouvelle édition, les organisateurs espèrent accueillir entre 16 000 et 20 000 personnes.
R pour… Révolte ou tentatives de l'échec. Il s'agit d'un spectacle phare de la programmation. Johanne Humblet, funambule et fondatrice de la Cie Les Filles du renard, invite plusieurs femmes pour de la voltige, des cascades et des chutes. C'est à découvrir du 22 au 25 janvier au Théâtre National de Bretagne, à Rennes.
O pour… origine. Ancré sur le territoire rennais depuis 2020, le festival dessine ses contours en 2019. Partant du constat que la danse est peu représentée en Bretagne, plusieurs structures culturelles se réunissent pour combler ce manque. Cependant, le projet ne part pas de zéro. «On avait un festival qui s'appelait Agitato, raconte Odile Baudoux, on avait envie de partager plus largement et lui donner d'autres dimensions».
O pour... ouf. C'est le premier mot que vous allez prononcer à la fin d'un événement. Non pas de soulagement mais d'émerveillement.
F pour… festival. Est-ce encore nécessaire de l'expliquer ?
Publié le vendredi 6 décembre 2024 par Morgane Morel
Du 17 janvier au 1er février, à Rennes et aux alentours. Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site www.festival-waterproof.fr