Le piano se décline toujours à Lille

En dépit du contexte économique délicat et sans rien renier ni de son exigence, ni de sa démarche curieuse et généreuse, le festival combine cette année encore une belle diversité de rendez-vous tant dans leur forme que dans leur style. Quatre concerts symphoniques animent l'édition 2025 : du concert d'ouverture autour de Weber et Tchaïkovski dirigé par Jean-Claude Casadesus au Requiem de Fauré joué avec le Fratres de Pärt (à la Cathédrale de la Treille) en passant par l'invitation à Johanna Malangré et l'Orchestre de Picardie et un concert final consacré aux Danses slaves de Dvorak sous la baguette de Karl-Heinz Steffens, le public pourra découvrir Behzod Abduraimov, Florian Noack et l'organiste Olivier Perrin. Les récitals permettent de découvrir tout au long du week-end Fanny Azzuro qui donne l'intégrale des Préludes de Rachmaninov et Alexander Kashpurin la totalité de ses Études-Tableaux, Théo Fouchenneret interprète l'ensemble des Nocturnes de Fauré, Svetlana Andreeva, Célia Oneto Bensaid, Dmytro Choni, Florent Boffard ou le duo Ludmila Berlinskaïa et Arthur Ancelle se découvrent également à la Chambre de Commerce et d'Industrie, au Conservatoire ou la Gare Saint-Sauveur. L'ouverture sur le jazz et les musiques du monde demeure également présente notamment au travers du trio Ostara, de Damien Fleau, de l'équipe formée par Bojan Z, Baptiste Trotignon, Éric Legnini et Pierre de Bethmann pour Pianoforte ou du Dave Bristow Quintet. Sans oublier Roby et Wafle, les compères de La Boule qui viennent animer d'inoubliables after pétris d'ambiance disco.